Histoires de jeunesses

Logirem

Bach et Mozart au pied des calanques

À l’école primaire des Calanques on n’enseigne pas seulement le français ou les mathématiques, mais aussi... le violon ! Pour la quatrième année consécutive, dans cet établissement du quartier de la Cayolle, une trentaine d’écoliers du CP au CM2 font, deux heures par jour, l’apprentissage du violon. Ce projet atypique est porté par le comité d’intérêt de quartier (CIQ) Hauts-de- Mazargues – La Cayolle et Logirem, qui compte 800 locataires dans ce quartier concerné par un plan de renouvellement urbain, et par sa fondation qui initie, accompagne et finance des projets culturels au profit des habitants des résidences de l’entreprise.

 

 

 

 

« À la suite de la signature de convention ANRU il y a quelques années, il y a eu la volonté très forte de tous les acteurs de valoriser le territoire et de créer une dynamique dans ce quartier », explique Julie Martini, cheffe de projet de la fondation. « Nous avons alors décidé en 2017 de travailler main dans la main avec le comité d’intérêt de quartier (CIQ), pour mener un travail de proximité dans cette école où la mixité sociale a disparu. Parce que l’éducation et la culture font partie de nos priorités, nous avons souhaité offrir aux élèves de cette école la possibilité de découvrir la musique classique et l’apprentissage du violon. Un symbole d’excellence... » Pratiquée dans le cadre de l’école, en dehors du temps scolaire, la classe « violon » de la Cayolle a permis aux écoliers de développer d’autres aptitudes : individuelles, comme la concentration et la rigueur, et collectives, à travers l’entraide que le travail en groupe requiert.

 

 

Placé sous la houlette d’un professeur de la Cité de la musique de Marseille, le projet a permis aux jeunes Marseillais de se produire déjà une trentaine de fois aux quatre coins de la cité phocéenne depuis le début du projet. « Les familles sont fières de ce qu’accomplissent leurs enfants, devenus ambassadeurs de leur quartier. Et nous sommes fiers, nous aussi, d’avoir dépassé le cœur de métier du bailleur social par un vrai travail d’accompagnement en direction des habitants et de la jeunesse. » Désormais, Bach et Mozart veillent sur la Cayolle, aux côtés de la Bonne Mère...